Du côté des grandes cultures, la Ferme Benjo se démarque par l’efficacité de son système de gestion des terres qui lui permet d’être presque autonome. Avec plus de 220 hectares de terres fertiles, elle en réserve près de 60 % pour la production de semoules destinées au troupeau. Grâce à l’innovation de la relève et aux bons instincts agricoles de la famille, la Ferme Benjo a eu plusieurs excellentes récoltes dans les dernières années, malgré la sécheresse qui a frappé la région.
Pour son projet de fin d’études, Joël a choisi d’adopter une approche innovatrice pour la gestion de ses cultures. Il met alors en place une nouvelle stratégie de production qui implique la culture de six rangs de soja en alternance avec six rangs de maïs. Les deux semences sont ensilées en même temps grâce à la répartition de trois rangs de soja et trois rangs de maïs dans la machine.
En 2016, notre soya fourrager contenait 16,5 % de protéine brute avec un niveau d’énergie de 1,73 Mcal/kg et l’amidon en contenait 19,45 %. Pour ce qui a trait au rendement, notre projet de soja fourrager a donné 52,5 tonnes à l’hectare en 2019.
Afin de pallier la baisse de rendements en foin causée par nos étés secs, la Ferme Benjo a décidé d’investir dans de nouvelles cultures : le soudan et le sorgho-soudan. Cette décision a porté ses fruits, puisqu’en 2020, les rendements sur 2 coupes ont été de 12,4 tonnes à l’hectare sur 100 % de matière sèche pour le soudan et de 10,4 tonnes à l’hectare pour le sorgho-soudan, et ce, malgré un été particulièrement sec. Avec 15,6 % de protéine et 1,31 Mcal/kg en énergie, le soudan est parfait pour les taures.
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